lundi 26 mars 2012

Sous le soleil des Gilis !

Après 7h de trajet (bémo, ferry et voiture), une halte nocturne à Senggigi puis 2h de trajet matinal (voiture et bateau), nous voilà arrivés aux Gilis sous le soleil "exactement" ! Les Gilis, c'est 3 petites îles au large de Lombok avec à l'est vue sur les 3.726 mètres du Mont Rinjani bien souvent nuageux à cette période et à l'ouest les 3.142 mètres du Mont Agung sur Bali. Au-delà de cet agréable panorama, nous trouvons enfin les plages de sable blanc, les cocotiers qui les bordent, l'eau turquoise transparente et plus aucun bruit de moteur pour perturber notre bien-être.


Nous profiterons de ces 4 jours pour découvrir chacune des îles. Notre coup de coeur ira sans hésiter à la plus petite, la plus nature et la plus préservée : Gili Meno ! Nous en ferons le tour en 1h puis bénéficierons des exceptionnels fonds marins parmi les plus beaux de ceux que nous avons vu jusqu'à ce jour : coraux multicolores fluorescents, étoiles de mer turquoises, lion fish, crabes, oursins et bien d'autres merveilles dont nous ne connaissons pas le nom mais apprécions ce savant mélange de couleurs !


Ces 4 jours seront tout de même pimentés par quelques épisodes pluvieux dont une charmante tempête sur l'eau entre 2 îles.

Les Gilis nous laisseront un souvenir mémorable et c'est au coeur de cette harmonie visuelle que nous quittons nos visiteurs et reprenons le chemin à 2 ! Ces 2 semaines auront été mouvementées mais riches en enseignement et beauté des paysages ! Nous espérons que nos convives ont apprécié autant que nous leur micro-tour du monde.



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samedi 24 mars 2012

Un petit coin de paradis en pleine nature : Tirta Gangga !


L'arrivée à Bali est éprouvante puisque nous sommes contraints et forcés de changer nos plans à la suite de l'annulation du Kawa Ijen. Nous décidons donc en quelques minutes des étapes suivantes, direction les plages du nord : Lovina Beach. En effet, nous tenons tout particulièrement à éviter les plages bondées de touristes du sud de l’île.

Depuis le Bromo, il nous faudra pas loin de 8h de bus et ferry (quand on nous avait parlé de 5h, l’art indonésien d’enjoliver la réalité) pour rejoindre Gilimanuk, le port de Bali. Nous prenons donc la décision de rester une nuit au port avant de repartir pour Lovina le lendemain matin. Le trajet se fera en bémo (entre la camionnette et le mini-bus) et nous découvrons avec étonnement comment les indonésiens arrivent à doubler les volumes imaginés de ces petits moyens de transport. Il n’y a pas de doute, nous sommes en plein folklore indonésien. Ce petit voyage se fera entouré de sacs de pétales de fleurs servant aux offrandes, de fruits et légumes et de plumeaux prêts à être revendus. Nous ferons également un arrêt dédié au rite religieux de notre chauffeur au temple.

Après 2h de route, nous arrivons à Lovina Beach et là, ce fut la déception… Des petites plages de sable noir volcanique agrémentées des différentes ordures des alentours aussi bien sur le sable que dans l’eau… Il semblerait que cela soit dû aux vents et grosses pluies des jours passés… Quoiqu’il en soit, nous sommes très loin du mythe des plages balinaises…

Notre décision est prise : nous ne resterons qu’une seule nuit et reprendrons la route vers Tulamben, site de snorkelling sur épave. A l’arrivée, la même déception : une eau trouble, une plage de galets peu motivante et toujours de la pluie. Un bref passage dans l’eau suffira à connaitre les picotements des méduses urticantes, à nous motiver à abandonner les plages balinaises et à nous rendre à l’intérieur des terres.

Après les déceptions des jours passés et un trajet folklorique entre les patates et les cocos, nous sommes à même d’apprécier Tirta Gangga.

A l’arrivée, nous sommes alpagués par un papi local qui nous propose une chambre. Lassés de suivre les guides dépassés, nous décidons de le suivre… Il nous promet proximité et eau chaude. Il nous faudra près de 10 minutes à flanc de montagne pour arriver à ce petit coin de paradis avec eau froide ! Des petits bungalows en haut de la montagne avec la vue sur les rizières entourées de cocotiers. Nous pourrions rester des heures à contempler ce spectacle vivant ! 

Notre descente aux lampes torches pour le dîner se fera entourée de grenouilles bruyantes à l’aide de centaines de lucioles qui traversent notre chemin : une réconciliation totale avec la nature !

Le lendemain, nous réalisons un petit tour sur le marché d’Amlapura, où nous sommes les seuls touristes du coin. 

Puis nous partons à la visite du Water Palace, jardin rêvé du rajah balinais qui nous offre totale quiétude.

La randonnée matinale du jour suivant nous offre des panoramas de rêve sur la région avant de quitter Bali pour éviter le quiet day : le nouvel an Balinais. 


En effet, les différentes statues croisées au bord des chemins symbolisant « le mal » seront brulées le soir du 22 mars avant la journée off du 23 où personne ne devra sortir dans la rue, fenêtres et portes fermées au programme ! Conséquences peu réjouissantes pour les touristes que nous sommes, nous fuyons cette cérémonie en direction de Lombok et des Gilis.



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jeudi 22 mars 2012

La traversée épique de Java


C’est au cours de notre 1ère journée à Yogyakarta que nous retrouvons nos 1ers visiteurs au petit matin sur la terrasse du Bladok Losmen, que nous conseillons à tout visiteur de Yog.
La suite du parcours se fera donc à 4 pendant les 2 prochaines semaines avec Ouassima (ancienne collègue de Renault devenue amie) et Yasmina (son amie d’enfance). Voilà presque un mois que nous sommes partis, c’est bien agréable de retrouver des visages familiers !

Nous profitons de notre 1ère journée pour visiter le centre d’art batik de la ville, qui est non plus dédié à la création de vêtements mais de toile en soie ou en coton.
  


Puis nous flânons dans la ville au fil des rencontres jusqu’à la découverte de Kesuma Restaurant, une belle adresse pour déguster quelques spécialités javanaises raffinées. 

Le lendemain, départ pour le temple hindou de Prambanan, situé à moins de 20 km de Yog, nous nous y rendons en bus local. Malgré les ravages des derniers tremblements de terre, le temple principal de Shiva reste imposant du haut de ses 47 mètres.

Après la version hindou, nous filons sur l’un des plus imposant sites bouddhistes du pays : Borobudur, qui fait partie des images connues de Java situé au pied du volcan Merapi. La visite se fera avec des étudiants en tourisme et celle-ci en sera d’autant plus enrichissante par son côté insolite et sincère. Malgré les ravages des éruptions volcaniques, la remise en état a permis de conserver plus de 300 bouddhas dans différentes positions de méditation.

Après ces 3 journées à proximité de Yog, nous prenons le mini-bus en direction des volcans à l’est de l’ile. Il nous faudra 12h pour rejoindre la ville de départ pour notre première ascension, 12h agrémentées de klaxons réguliers, de dépassements risqués, les pieds sur un moteur brûlant… Epique, mais le jeu en valait la chandelle !

Le réveil est réglé à 3h30 pour être en haut du mont Penanjakan au lever du soleil à 5h15. Nous montons dans la jeep pour grimper les premiers flancs de la montagne, nous finissons l’ascension par une marche de 30 minutes équipés de nos frontales et coupe-vent (voire doudoune pour Céline). Plus nous montons, plus le brouillard se fait épais. Arrivés en haut, nous sommes complétement dans les nuages. Il reste 20 minutes pour que les premiers rayons de soleil pointent le bout de leurs nez. Nous sommes à plus de 2300 mètres d’altitude mais notre moral n’est pas très haut : le jour commence à apparaitre mais nous ne voyons pas à 10 mètres ! A 5h30, le rideau se lève et l’acteur principal entre en scène. Nous sommes aux premières loges pour admirer le volcan Bromo ! Nous rejoignons ensuite la jeep qui nous emmène aux pieds du volcan et nous entamons la seconde ascension vers la bouche du géant assoupi.

Après un petit déjeuner et une douche chaude bien méritée (la 1ère depuis notre arrivée en Indonésie), nous redescendons la montagne pour rejoindre notre bus qui nous emmène à Ijen, le second volcan de cette excursion. Au cours de ce transfert, nous rencontrons un couple de français qui fait le voyage dans le sens opposé. Ils nous apprennent que le mont Ijen est inaccessible depuis plusieurs semaines, que le risque d’éruption vient de passer à 3 sur une échelle de 4 et que les porteurs de souffre ne travaillent plus depuis 3 mois. Arrivés au bureau du tour opérateur, nous obtenons un remboursement partiel et un trajet direct pour Bali, la destination finale de notre circuit. Avant de choisir ce circuit, nous nous étions pourtant renseignés sur le sujet et nous avions bien sur posé la question au vendeur de ce tour. Nous avons d’ailleurs écrit au site de conseils aux voyageurs du ministère des affaires étrangères pour que l’information soit diffusée car ces excursions continuent à être vendues partout en Indonésie. Cet épisode nous vaccine contre ce type de voyages « organisés » où des risques immenses sont pris pour une poignée d’euros. 


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lundi 12 mars 2012

Nous sommes millionnaires… Enfin presque !


Après un passage par les villes asiatiques de Kuala Lumpur et Singapour, où nos finances étaient très serrées au vu du coût de la vie dans ces capitales, nous voilà arrivés en Indonésie où nous sommes millionnaires puisque pour un peu plus de 80€ nous avons 1.000.000 de rupiahs. Et on se rend compte rapidement à quel point, il devient difficile de compter puisque rien ne coûte moins de 1000 rupiah ici et qu’à moins de donner l’appoint, il n’est pas toujours évident de récupérer sa monnaie, même en la réclamant…

Notre vol de Singapour s’est donc arrêté à Jakarta jeudi en début d’après-midi. Il aura fallu plus d’1h d’embouteillage pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport, situé pourtant à seulement 35km au nord. Le peu que nous voyons de cette ville à travers notre trajet en bus ne nous inspire guère… Nous décidons de nous rendre à notre hôtel pour définir la suite du parcours avec pour objectif d’être dimanche soir à Yogyakarta pour retrouver nos premiers visiteurs le lundi matin.

L’arrivée sera folklorique puisque nous nous rendons assez vite compte en quelques minutes dans le hall que nous sommes dans un hôtel de passe… Mais notre réservation est déjà facturée et par conséquent, pas moyen au vu de notre budget d’en chercher un autre. C’est une bonne leçon, ne jamais se fier aux avis d’un hôtel s’il y’en a moins de 10… Et autant que possible visiter les chambres avant de payer voire opter pour des sites annulables jusqu’au dernier moment type booking.com. On est pour le moment bien loin de la vie de millionnaire ;)

Après cette « agréable » introduction, nous décidons de bouder la visite de Jakarta et de prendre un train le lendemain matin pour rejoindre la ville de Solo (allias Surakarta). Nous n’avons pas vu passer ces 8h de train, qui sont en eux même une réelle excursion : passage entre les rizières, les petits villages, les champs de cannes à sucre, traversée des rivières avec au loin les montagnes et volcans indonésiens. Nous conseillons fortement d’opter pour cette solution car nous avions vraiment l’impression d’être au milieu de cette nature luxuriante.


Arrivés à Solo, ville princière de 500.000 habitants, nous trouvons une charmante Guest House pour y passer 2 nuits. Nos hôtes nous font découvrir les arts javanais en assistant à une répétition de Gamelan (orchestre principalement composé de percussions) et à la fabrication du batik, dont Solo est la capitale. Cette technique consiste à enduire les vêtements de cire avant les différentes teintures afin de créer des motifs. Nous assistons le soir à une pièce de théâtre javanaise classique qui mélange la danse et le théâtre où les acteurs jouent dans des costumes traditionnels et dans une langue ancestrale, le tout accompagné d’un orchestre de Gamelan. Nous ne comprenons pas grand-chose à ce show loufoque entre opéra, combat de boxe, danse et drame mais le public a l’air d’apprécier !


Le lendemain nous prenons le vélo pour quitter le centre-ville en direction du village voisin. Une fois les artères encombrées de Solo dépassées, nous empruntons les premiers chemins de terre au milieu des rizières. Nous entrons ensuite dans le village, dès que nous croisons un enfant nous sommes gratifiés de sourires et de « Hello Mister !! ». Nous faisons une première halte dans la « boulangerie » du coin où nous observons la préparation de pains briochés avec différents fruits. Nous enfourchons nos vélos pour s’arrêter quelques maisons plus loin chez un fabriquant d’instruments en bronze dédiés aux orchestres de Gamelan. 

Cette matinée se clôture autour d’une noix de coco relevée d’un caramel maison de « nos grands-mères » qui nous rappelle quelques saveurs du pays au milieu des rizières ! C’est peut être au cours d’une simple matinée comme celle-ci que nous devenons réellement plus « riche »…



Plus de photos d'Indonésie ici.

vendredi 9 mars 2012

La découverte de la suisse asiatique : Singapour


Singapour, située à seulement 315 km de Kuala Lumpur nous marque particulièrement par son aspect policé. Difficile de se sentir en insécurité dans cette ville  où… les sacs Louis Vuitton se baladent  en masse ouverts voire posés à terre dans le métro… les jupes et shorts sont en compétition pour définir les vainqueurs du plus petit morceau de tissus sans que cela ne choque quiconque… Pendant que les Iphones et tablettes se comptent en dizaine de droite et de gauche dans un métro à la pointe de la technologie et surtout ponctuel. A premier abord, cela ressemble au pays de la liberté où la peur qu’on nous rabâche dans nos médias français n’existe pas.

On quitte le Chinatown authentique et animé de Kuala Lumpur avec ses petites cantines de rue pour un autre Chinatown où les règles semblent strictes au vue de la perfection et de la propreté des devantures des boutiques et restaurants ; aucun bâtiment ne semble avoir eu le temps de vieillir…


On retrouve, toutefois, quelques ressemblances en se baladant dans Little India qui nous apparaît plus traditionnel avec ses marchés colorés, ses food-court populaires, ses stands d’offrandes aux abords des temples.


Nous comprendrons par la suite la terrible hiérarchie des races qui existe dans cet état qui explique de tels écarts avec une domination des Chinois sur les Malais puis sur les Indiens, sans parler des « maids » Philippines qui n’ont pas de droit et sont considérées souvent comme des objets.




Singapour, c’est aussi des parcs en plein centre-ville avec des arbres qui semblent avoir été là bien avant nous, un parc botanique et des réserves naturelles à la sortie du cœur de ville où la faune se mélange à la vie humaine puis des jungles. 















Au-delà, c’est également des excentricités de modernité qui nous laisse pensifs.










Plus de photos sur Singapour ici.



Bref, j’ai fait une phlébite !


Retour en arrière sur un petit incident de parcours quipourra peut-être vous servir. Lors de notre arrivée à Kuala Lumpur il y a 10jours, une légère douleur est apparue dans ma jambe droite quelques heuresaprès avoir atterri. Ce lundi de transit entre le Moyen Orient et l’Asiearrivait à sa fin, nous avons fait quelques courses dans le quartier de l’hôtelet nous nous sommes couchés. Nous nous sommes réveillés tard dans la matinée dulendemain à cause du décalage horaire et cette journée s’est résumée à une visitedans notre quartier « Little India », une lessive dans la laverie ducoin et l’organisation des prochaines étapes : Singapour et l’Indonésie.Au cours de cette journée, la sensation dans la jambe était toujours présentesans pour autant me gêner dans mes déplacements.

 Le 3èmejour, nous nous sommes réveillés à une heure plus proche du rythme local, et enposant le pied par terre j’ai ressenti comme un coup de poing dans le mollet, j’aidû me rendre au petit déjeuner en boitant. Il fallait faire quelque chose, nousavons appelé l’ambassade pour connaitre les adresses des hôpitaux recommandésde Kuala Lumpur. Nous avons pris un taxi, direction les urgences du PrinceCourt Médical Center. J’ai communiqué les symptômes à l’interne tout enessayant de lui faire part de mes antécédents médicaux en anglais, avec unvocabulaire assez limité dans le domaine. Au passage je lui ai donné mondiagnostic : « je suspecte une phlébite » (Deep Vein Thrombosis pourles anglophones). Direction le service de radiologie pour faire uneéchographie, il n’a pas fallu  longtempsau médecin pour déceler des petit caillots de sang dans le muscle du mollet, ilm’a tout de suite rassuré en m’expliquant que la veine principale n’était pastouchée et qu’il s’agissait d’une phlébite mineure. De retour aux urgences,j’ai rassuré Céline qui était en train de gérer la prise en charge parl’assurance. La prise d’un médicament et le port de chaussettes de contentionpendant un mois sera mon traitement sans séquelle.

Cet épisode est la conséquence du vol Amman / Kuala Lumpurqui a duré 12 heures, j’ai dormi quasiment pendant tout le voyage en faisant trèspeu de mouvements et en buvant peu. Bref, toutes les conditions étaient réuniesmême si le risque est beaucoup plus faible avant 35 ans.

Il a fallu attendre deux jours pour que le médicamentcommence à faire effet et nous avons repris, ou plutôt commencé la visite deKuala Lumpur le samedi. La marche et l’activité physique de manière générale m’ontété fortement conseillées par le médecin. Les 3 jours de marche dans KualaLumpur et Singapour ont donc suffit pour faire disparaitre la douleur alors quele médecin avait prédit 2 semaines de souffrance, les choses rentrent dansl’ordre et cet incident ne nous aura fait perdre que quelques jours. Bref, tout va bien !

Conclusion, si vous ne voulez pas vous retrouver enchaussette de contention sur la plage lors de vos prochaines vacances, il y a  quelques règles à respecter pendant les volslong courrier, bouger régulièrement, boire de l’eau et éviter l’alcool (çadéshydrate).









lundi 5 mars 2012

Kuala Lumpur et son mélange des cultures


Comment passer aussi facilement d’un Chinatown avec ses boutiques bon marché… aux temples hindous et ses marchés d’offrandes de colliers de fleurs de Little India… 


...puis se perdre vers l’une des nombreuses mosquées qui parsème  la ville… retrouver la nature en visitant les différents parcs : oiseaux, papillons, orchidées…. 


....pour finir au bord d’un lac avec vue sur les tours Pétronas, qui ont pendant quelques années dominées le monde avec leurs 452 mètres ? 


...La réponse est dans Kuala Lumpur.

Il règne dans cette ville un mélange des cultures et de l’architecture qui nous semble se faire en parfaite harmonie. Cette richesse nous plait, d’autant plus qu’elle nous avait quelque peu manqué à Amman.

On pourrait toutefois reprocher à Kuala Lumpur son manque d’infrastructures adaptées à la découverte piétonne. Il semble parfois impossible de parcourir la ville sans devoir traverser un pseudo autoroute en plein centre-ville… A certains feux, nous attendons désespérément qu’ils passent au vert pour nous pauvres marcheurs, sans succès ! Nous serons donc réduits pendant ces quelques jours à slalomer entre les voitures et faire preuve de réflexes.

Côté saveurs, difficile de ne pas s’arrêter à la vue des petits stands qui jonchent les trottoirs de Kuala Lumpur. Chaque étal expose des marmites à l’odeur alléchante, des brochettes colorées  « satay » ou encore des fruits exotiques que nous retrouvons avec grand plaisir ! Il n’y a aucun doute : nous sommes bien arrivés en Asie !


jeudi 1 mars 2012

13 jours en Jordanie : le Bilan !


La Jordanie en bref
La Jordanie s'étend sur un "petit" territoire de 90 000 Km² (3 fois la Belgique) sur lequel vivent 6,5 millions de Jordaniens (60 % d'origine Palestinienne). Elle partage ses frontières avec l'Israël et les territoires Palestiniens à l'ouest, la Syrie au nord et l'Arabie saoudite à l'est et au sud. L'Egypte n'est qu'à quelques kilomètres du petit littoral jordanien (26 Km de côte) situé sur la Mer Rouge. 1/3 de la population habite dans la capitale : Amman
La langue officielle est l'arabe, l'anglais est bien maîtrisé notamment grâce à la présence britannique au début du XX ème siècle et au tourisme qui est une activité importante pour le pays. 92% de ses habitants sont musulmans et 6% chrétiens. Sa monnaie est le JD (dinar jordanien), lors de notre séjour nous obtenions 0,92 JD pour 1 €.

Notre itinéraire


Nos dépenses globales : 736€ (57€ / Jour) 
Pour notre 1er pays visité, nous avons explosé le budget... A savoir, 25% de plus que notre prévisionnel, cela s'explique par plusieurs raisons. Tout d'abord une très forte inflation dans le pays et la dernière version du Lonely Planet imprimé en 2009 était quelque peu dépassé. A titre d'exemple, le ticket d'entrée 3 jours pour Pétra avait doublé en 2 ans passant de 30 à 60 JD, soit 130 € et 18% du budget quand même !!! Deuxième raison, les infrastructures : un réseau de bus très limité comparé à ce que nous avions pu connaître dans nos voyages précédents notamment en Amérique du sud et par conséquent, un recours au taxi presque obligatoire pour certains trajets. Heureusement nous avons réussi à trouver des contacts locaux qui nous ont permis de faire des trajets en taxi pour le même prix que le bus (20 JD de Petra à Amman).
Au final, l'option "location de voiture" a certainement son intérêt dans ce pays. Nous avons dû réduire le nombre d'excursions prévues (Wadi Rum et Madaba) au profit de belles rencontres insolites !


Et les saveurs ?
Côté saveurs, nous sommes assez partagés...
Nous avons trouvé des plats salés très simples et peu diversifiés. Après avoir goûté les différents styles de Houmous, de caviars d'aubergine et de salades locales, les falafels normales ou écrasées dans un sandwich, les morceaux de poulet au barbecue, les Kabab (Shish ou non) et tout ça autour du pain traditionnel et de riz aux épices, nous avions un peu l'impression d'avoir le même menu chaque soir quelque soit la région ou le restaurant. Peut être était-ce seulement lié à notre budget ?!
A l'inverse, pour qui aime le sucré, les pâtisseries ressemblent à des paradis sur terre : mélange de goûts, de couleurs, de consistance... Incroyable ! Nous avons même eu l’opportunité d'assister à la fabrication de nos deux préférées  : le MABROMA (Rouleau de cheveux d'ange oranges garni de fromage, crème ou pistaches) et le KONAFEH (Dessert emblématique du pays à base de semoule et de fromage).




Les insolites
  • La traversée d'un désert enneigé restera un souvenir marquant même si le prix à payer pour ce spectacle s'est traduit en nuits glacées
  • Les fumeurs omniprésents depuis la pâtisserie en passant par le bus et même jusque dans la pharmacie.
  • Les Jordaniens ultra-connectés : toujours au moins 2 téléphones et facebook très présent.

  • Le chauffage d’appoint, quand il existe, peut prendre des formes surprenantes
  • L’écologie, une notion abstraite et bien loin des préoccupations, même si la Jordanie fait partie des 10 pays les plus pauvres en eau...


Nos coups de coeur
  • La richesse du patrimoine culturel au regard de la taille de ce petit état. 
  • Petra, majestueuse qui offre 1000 trésors à découvrir aux curieux qui sortent des sentiers battus... 260km² : ça laisse pas mal de surprises ;)
  • L'hospitalité et la curiosité des Jordaniens avec leur "Welcome" permanent... Certainement l'un des pays où "j'irai dormir chez vous" est facilement réalisable, en tout cas, nous avons performé dans le style "j'irai mangé chez vous" !



En conclusion à ce voyage, 2 minutes de Jordanie en images :