mardi 9 octobre 2012

Terres patagoniennes, côté chilien


Notre entrée sur le sol Patagonien démarrera par Puerto Montt. Ville portuaire qui apparaît comme la porte d'entrée de cette région sans posséder de grand intérêt touristique… Nous devions initialement rejoindre de ce point Puerto Natales via le ferry Evangelista de Navimag en 4 jours. Toutefois, 2 jours avant le départ, nous recevons un mail d’annulation pour cause de maintenance… Nous devons revoir tous nos plans et à cette période encore creuse de l’année, les possibilités sont moindres et la difficulté à trouver les bonnes informations bien présente.

La décision est prise, après une journée sur l’île Chiloé…


… Nous prenons, le ferry pour rejoindre Puerto Chacabuco. Ce qui constitue un voyage de 24h à bord le long des fjords du nord de la Patagonie chilienne. Temps bouché, nous ne pourrons malheureusement pas apprécier comme nous l’aurions souhaité ce trajet. A l’inverse, le réveil à Puerto Chacabuco nous offre une arrivée féerique et c’est à partir de ce point que nous comprenons mieux la réputation de cette zone.


Toutefois, quelques déceptions nous attendent encore….

La difficulté voire l’impossibilité de visiter cette zone en raison du très faible nombre de touristes à cette époque et donc de l’inexistence d’offres : départs des bateaux pour visiter les lagunes reportés, voitures de location indisponibles… Nous quitterons cette zone un peu frustrés ayant la sensation d’être aux portes d’un petit paradis grillagé…

Un avion nous attend vers le sud. Tout au long du vol, nous aurons la possibilité d’apprécier les paysages grandioses…


C’est à Punta Arenas que l’on peut « normalement » visiter les pingüineras et revivre la marche de l’empereur au milieu de centaine de pingouins. Mais une fois de plus, il est trop tôt ! Alors notre conseil est clair : oubliez la Patagonie chilienne avant novembre !

Nous remontons de 250 km vers Puerto Natales où « enfin » le paradis s’ouvre à nous en nous rendant au parc Torres del Paine. Inscrit au patrimoine de l’Unesco, cet espace surréaliste de  plus de 200 hectares nous laisse sans voix. 


Nous  nous baladons en minorité face à cette faune omniprésente de flamants roses, autruches, cygnes, guanacos, zorros… 


... Au milieu de paysages incroyables : les massifs montagneux au-dessus des lagunes turquoises accompagnés d’un jeu d’ombre réalisé par les nuages bas. 



Une impression quelque peu surréaliste qui se renouvellera au moment d’apercevoir le glacier Grey et ses blocs de glace répartis sur le lac où la lumière du soleil leurs donnent une impression de pureté difficile à égaler !


Malgré les quelques déceptions précédentes, pour rien au monde nous n’aurions supprimé cette étape rien que pour ces quelques heures de magie !