lundi 30 avril 2012

2.000 km plus tard… Guilin !


La chine nous aura permis de devenir experts en transport ! Après la nuit en ferry pour rejoindre la Chine depuis la Corée ; nous voilà repartis pour près de 24h de train en direction de Nanning, halte prévue à Guilin.


Nous avons suivis les conseils de certaines d’entre vous et avons opté pour les couchettes molles, même si celles-ci étaient 50% plus chères. Mais au final, 70€ par personne pour près de 24h, ça reste honnête !

18h50, nous nous retrouvons donc dans un compartiment à 4 : un lit plus confortable que celui de l’hôtel de Pékin, des voisins plutôt discrets pour des chinois, des noodles déshydratées en guise de plat gastronomique du soir & du midi et un paysage qui se bonifie au fil des heures. A quelques dizaines de kilomètres de l’arrivée, nous comprenons vite ce qui a rendu célèbre Guilin : ses petits pains de sucre à perte de vue où l’imagination de n’importe quel enfant lui ferait déceler une multitude d’animaux, légumes, fruits…


Nous arrivons finalement dans une ville bien plus grande que nous l'avions imaginée avec ses 600.000 habitants, ses lumières multicolores sur chaque immeuble à proximité de la gare et malheureusement assez polluée. Nous rejoignons sans trop de difficulté notre hôtel. Wada Hostel restera certainement l’un des hôtels les plus agréables d’Asie et ça fait du bien après la nonchalance et la froideur de celui de Pékin.

Nous passons une journée à arpenter la ville, grimper les collines lorsque nous arrivons à trouver les passages secrets pour éviter les « péages » bien trop fréquents dans cette Chine bien éloignée du communisme. Puis, nous longeons les quatre lacs et les deux rivières qui parcourent la ville dont la Rivière Li, lieu N°1 des voyages de noces Chinois.



Nous cédons, un peu à contrecœur, à un tour organisé pour une excursion sur un radeau le long de la rivière. Même si ce type de sorties ne nous convient pas vraiment, il semble compliqué de planifier cela par nous-même… Mais il faut s’estimer heureux : nous ne sommes pas les casquettes rouges ou jaunes, nous avons simplement un petit autocollant et nous nous retrouvons dans une embarcation de quatre. La balade en valait réellement le coup : un plaisir pour les yeux !


Les explications du guide, quant à elles, étaient assez spéciales… Des paysages réputés dans le monde entier avec exemples à la clé…

…Un paquet de cigarettes chinoises… Un des écrans de Windows XP… Alors, c’est ça que l’on appelle la Gloire ?


Nous finissons notre journée dans la ville charmante de Yangshuo pour prendre nos derniers clichés du pays car de nouvelles aventures nous attendent. Un arrêt obligatoire sur Nanning avant de prendre le bus à l’aube en direction de la capitale Vietnamienne.


Plus de photos de la Chine ici.


mardi 24 avril 2012

Une longue halte Pékinoise


Nous atteignons notre 8ème pays en deux mois : rythme intensif qui nous aura permis d’en prendre plein les yeux et d’avoir une bonne idée de la rapidité avec laquelle les choses avancent dans cette Asie en pleine croissance. Nous décidons donc de choisir Pékin pour démarrer le ralentissement : adieu le réveil et à nous les rencontres ! 

La suite du parcours se fera en 7 mois pour découvrir le même nombre de pays. Le choix de la Chine était principalement guidé par notre envie de gravir cette fameuse Grande Muraille, 2ème merveille du monde de notre parcours.

Nous découvrons donc avec intérêt la richesse culturelle de la capitale en traversant l’incroyable Cité Interdite et son palais impérial qui occupe 720.000 m² en plein cœur de la ville… Puis en dominant cet espace depuis la Colline du charbon.


Nous profitons des jours ensoleillés pour parcourir les rues des vieux Hutongs (quartiers traditionnels) à proximité des Tours Bell & Drum, les lacs pittoresques Houhai au nord du parc Bihai, puis ce dernier où se mêlent pékinois en week-end, touristes ou encore danseurs du dimanche…


Un passage obligatoire sur la plus grande place du monde, Tienanmen, avec ses 440.000m² et les rues commerçantes des alentours…


Notre dernière journée ensoleillée sera consacrée à nos deux coups de cœur : la Grande Muraille et le Palais d’Eté, que nous réalisons dans des conditions optimales (Un grand MERCI à Nathalie et Xin !). Après 1h30 de trajet, la Grande Muraille nous appartient : un grand soleil, des touristes se comptant sur les doigts d’une main et une vue à couper le souffle ! Pas de doute, nous sommes bien en plein milieu d’une merveille humaine : près de 9.000 km dont un tiers de barrière naturelle.


Les jours suivants seront bien moins lumineux avec cette sensation particulière à Pékin que l’on est dans le ciel : pollution ou brume ? Nous avons du mal à trancher…Mais nous pouvons, sans difficulté, regarder yeux grands ouverts, ce soleil qui s’apparente à la lune… Etrange !
Nous consacrons donc les jours suivants au Temple de Confucius, au Temple du Ciel…


Le 798 Art District, quartier artistique en plein milieu d’une usine ne manque pas de nous surprendre avec ses plus de 100 galeries de photos, peintures ou encore sculptures.


Nous traversons également les marchés des perles (Hongqiao), antique (Panjiayuan) où il est bien difficile de se rendre compte de la véracité des différentes pièces. Cela tombe plutôt bien : il n’est pas question d’alourdir nos sacs pour la suite du parcours ! Les souvenirs resteront dans nos têtes !


Ces journées Pékinoises auront également été l’occasion de tester les spécialités depuis le très réputé et délicieux canard laqué jusqu’à la fondue chinoise savoureuse agrémentée de champignons, légumes et viandes de bœuf ou mouton en passant par toutes sortes de dumplings : grillés, en omelette, en bouillon… 



Nous nous défilons sur les stands très visités de Wangfujing Snack Street où scorpions, araignées, cafards, hippocampes ou encore serpents s’exposent en brochette. Au final, cela ressemble plus à une attraction touristique et à un lieu de défis de lycéens qu’à de la réelle nourriture traditionnelle. Nous sommes toutefois, surpris de découvrir que la tortue se mange ici sans scrupule et que la grenouille se dépouille vivant en plein milieu de la rue. La seule chose « un peu » étonnante testée restera les œufs de 100 ans.


Ces neufs jours auront également été l’occasion de partager quelques moments très sympathiques avec Nathalie (collègue de Fabien) et sa famille... Et de rencontrer une équipe chinoise gérant les échanges universitaires entre Paris et Pékin avec qui nous avons testé, avec beaucoup d’amusement, nos talents de chanteurs au karaoké.


Il est l’heure de partir, plus de 20h de train nous attendent pour parcourir les 2.000 kms qui nous séparent de Guilin. Nous quittons Pékin avec l’agréable sensation d’avoir multipliés les découvertes culturelles, naturelles, gustatives et humaines….

Plus de photos de Chine ici.

lundi 23 avril 2012

Petite découverte Chinoise : les œufs de 100 ans


Avant l’arrivée en Chine, une petite recherche Internet sur les saveurs locales nous avait interloquées avec les œufs de 100 ans. 

Lors de notre premier restaurant Pékinois, nous nous retrouvons face à une carte en Chinois avec quelques photos et commandons au hasard des légumes et brochettes. Une partie de notre commande n’étant pas disponible, la patronne nous montre une spécialité en remplacement, nous n’avons aucune idée de ce qu’il en est mais lui faisons confiance… Lorsque l’assiette arrive, il nous faudra quelques minutes pour réaliser qu’il s’agit de cette fameuse spécialité ! Le blanc de l’œuf est devenu marron ambré et translucide alors que l’intérieur est vert et crémeux. Le plat est présenté sur un vinaigre agrémenté de cive, piment et gingembre. Sans hésitation, nous testons avec plaisir ce met.

Contrairement à ce que laisse penser l’intitulé, cette création Chinoise ne prend pas 100 ans mais 100 jours pour nous offrir cette saveur inconnue. Il s’agit, selon des cas, d’œufs de canne, poule ou caille recouverts d’un mélange de chaux, cendres, thé et sel puis de terre. Au bout de 100 jours, ces œufs sont nettoyés, la coquille noire est enlevée et le contenu durci est prêt à la consommation.

Vous voulez tester aussi ? Il semblerait que l’on en trouve dans le 13ème arrondissement… Vous m’en direz des nouvelles :)



mercredi 18 avril 2012

Étonnante arrivée en Chine !


Notre prochain vol du parcours nous fera quitter l'Asie le 19 juin prochain depuis Ho Chi Minh en direction de Brisbane. D'ici là, nous avons carte blanche : plus question de monter dans un avion, les prochains trajets se feront sur terre ou sur mer au fil de nos envies !


Nous rejoignons donc la chine en ferry depuis la Corée du Sud. Nous n'avons pas le choix de la date, nous devons embarquer le 12 avril à 19h dans un énorme ferry qui traverse la Mer Jaune de nuit. Au petit matin, une grande partie des passagers se trouve scotchée devant les écrans de télévision. D'un côté, les chinois sur la chaîne CCTV, de l'autre, les sud-coréens sur KTV. Tous regardent les images de la fusée Nord Coréenne qui a tant fait parler dans la région les jours passés. Cette fusée d'un autre siècle vient de décoller et il est prévu que les débris du premier réacteur s'échouent en Mer Jaune...



Une minute et 120 km plus tard, le pétard mouillé de Kim Jong-il explose en vol. Heureusement pour nous, les morceaux de la fusée atterrissent à 200km de notre embarcation. Nous arrivons en Chine sain et sauf après 16h de trajet !


Après la difficulté pour obtenir notre Visa Chinois, nous nousattendions au pire à l'arrivée sur le territoire et là, incroyable... Nous sommes conviés à participer au tournage d'un film qui servira surement à la communication du service des douanes chinoises et passons sans difficulté et obtenons avant tout le monde le tampon d'accueil. Depuis le port de Qingdao, nous rejoignons la gare du même nom et prenons les billets les moins chers de la journée pour rejoindre Beijing. Nous sommes agréablement surpris de monter dans un TGV Chinois qui mettra moins de 5h pour réaliser les 700 kms qui nous séparent de la capitale. Sur le chemin, nous sommes impressionnés de voir autant de forêts de tours en construction. Nous prenons ensuite le métro pour rejoindre notre hôtel et nous voyons les tunnels entre les stations s'éclairer comme des sapins de noël par des écrans de publicité lumineux qui diffusent des vidéos (le mouvement des images s'adapte à la vitesse des rames).


Le lendemain, nous nous reconnectons à Internet pour prendre des nouvelles et nous réalisons que dans ce pays en plein boom économique, la censure est une réalité. Impossible d'accéder directement à Facebook , Blogger, Picasa ou encore Youtube... Bref, nous allons prendre du retard sur les prochaines publications !



En attendant que nous puissions éditer correctement les posts, vous pouvez découvrir les photos de la Chine
ici



dimanche 15 avril 2012

La nature Coréenne : on en redemande !


Après les derniers arrêts citadins réalisés, nous sommes ravis de rejoindre la nature à moins de 3h en bus de la capitale, à travers les forêts de pins.

Nous choisissons comme port d'attache Sokcho, central pour rejoindre le Parc National réputé de Seoraksan. Nous nous attendions à un petit village de pêcheurs et nous arrivons dans une énorme station balnéaire dont l'architecture n'a pas les charmes de nos côtes françaises...

Nous retrouvons rapidement la simplicité coréenne pour chaque déplacement et à 14h nous voilà en pôle position pour gravir la montagne. 

Des paysages époustouflants nous y attendent : la rivière transparente descendant de la montagne et allant se jeter quelques kilomètres après dans la mer, des restes neigeux de l'hiver malgré le grand soleil et les 20 degrés bien agréables, l'arrivée des premiers bourgeons, quelques rencontres amicales avec oiseaux et écureuils et surtout la vue vertigineuse sur les falaises...


Le parc offre de nombreuses possibilités et nous devons sélectionner notre parcours du lendemain avec l'aide de notre hôte, ça sera la montée au Ulsanbawi Rock. L'épreuve demande endurance et énergie, que nous récupérons rapidement grâce aux rencontres de courageux qui partagent les breuvages traditionnels pour oublier la douleur... Nous ne sommes pas déçus du résultat : une vue à couper le souffle !


Afin de se remettre de nos émotions, nous décidons d'opter pour le remède local : les sources d'eau chaude ! Une pièce entière consacrée aux bains... En 2 mois, nous avions presque oublié la signification de ce mot ! Nous nous baladons entre les variations de température des différents bassins : passant de l'eau glacée au bain bouillonnant à plus de 42 degrés...

Nous profitons de ces quelques jours au bord de mer pour visiter le temple Naksan, situé à flanc de falaise avec vue sur la mer d'un côté et le Parc National de l'autre. 


Mais également pour visiter les marchés et déguster les spécialités : calamar farci, poisson grillé, coquillages ou encore beignet de crabe et algues variées...


Après trois petites journées, il faut reprendre la route pour rejoindre Séoul où la traversée nocturne en ferry pour la Chine nous attend ! Cette semaine en Corée, bien que trop courte, nous aura permis de découvrir un pays qui au-delà des saveurs culinaires que nous venions chercher a su nous offrir des panoramas naturels exceptionnels, des créations humaines très bien conservées, une générosité en toute simplicité d'une population attachante dans un pays où tout semble accessible !



Après quelques difficultés pour uploader cette depuis la Chine, voici une synthèse en images de notre passage en Corée (Une version HD suivra).

mardi 10 avril 2012

Séoul : testé et approuvé !

Arrivés à l'aéroport flambant neuf d'Incheon, il nous faudra 1h depuis la sortie de l'avion à l'arrivée à la Guesthouse. Aucune fil d'attente, les bagages nous attendaient, des explications claires malgré la différence linguistique. Nous arrivons dans une Guesthouse où nous partageons un appartement de 80m² avec deux autres chambres ; bref un confort apprécié par les globe-trotters que nous sommes (d'autant plus en arrivant de Tokyo). Nous profitons de cet espace et d'une connexion Internet ultra-rapide pour nous reposer et préparer la suite de l'itinéraire.

Nos premières excursions sont orientées sur un thème bien connu "les marchés et leurs saveurs" à travers le marché de Namdaemun. Sans surprise, nous découvrons les étales proposant toutes sortes de Kimchi, le plat traditionnel qui se compose de légumes fermentés avec au minimum du chou. Nous apprécions également toutes sortes de banchans (légumes fermentés, marinés ou encore sautés), des crabes marinés à la sauce soja, des colliers de poissons séchés mais également vivants dans les aquariums, des gâteaux à la pâte de riz...

 

Il nous faudra moins d'une heure pour craquer sur l'un des stands et goûter les Jéon : des galettes de légumes réalisées sous nos yeux. 

Nous quittons ce marché par les étales de cochonnailles en nous promettant de revenir tester, promesse que nous n'avons pas réussi à tenir au vue de la diversité de la cuisine Coréenne.

Les jours suivants ont été consacrés au patrimoine de la ville (parfois encore en construction) : les temples Deoksugung au coeur de City Hall...


...les palais de Gyeongbokgung et Changdeokgung...


...les balades le long de Cheonggyecheon Stream (cours d'eau qui traverse Séoul et compte plus de 22 ponts)...


...les quartiers traditionnels (Hanok Village)...


... l'ascension de la N Séoul Tower...


...ou encore les contrastes des différents quartiers : l'art à Insa Dong et Samcheong-Dong, le shopping à Myeong Dong ou encore l'ébullition de la jeunesse à Hongik University (lieu de notre Guesthouse).

Cette richesse nous conforte dans le choix de ce pays qui avait été initialement réalisé en raison de nos expériences culinaires dans les restaurants Coréens Parisiens. 


A cet instant, nous comprenons que notre voyage  sera bien trop court pour découvrir l'étendue des saveurs Coréennes, d'autant plus que celui-ci se trouve écourté par les disponibilités des ferrys ralliant la Chine, à notre grand regret.

Après 15 jours à arpenter les villes asiatiques, nous profiterons des prochains jours en pleine  nature au sein du parc national de Seoraksan et laissons les autres sites pour un futur voyage ?!

samedi 7 avril 2012

Escale au pays de la perfection !

Afin de rejoindre Séoul, il nous faudra depuis l'Indonésie réaliser deux escales.

La 1ère sera sur Hong Kong pour une journée et deux nuits. Ce qui nous a laissé le temps de nous perdre dans quelques rues et parcs et d'en apprécier la vue puis de passer une nuit très reposante à l'aéroport d'Hong Kong, l'un des plus grands du monde. Nous avons tout de même réussit à nous trouver trois sièges pour nous allonger et avons apprécié le calme nocturne de cet aéroport.


La 2ème escale a été plus longue et consacrée à Tokyo : 5 jours au pays du soleil levant pour ressentir l'ambiance de "Lost in Translation", voir évoluer la floraison des cerisiers et profiter des miracles culinaires !


Après nous être perdus dans les rues sans nom de Tokyo, nous trouvons avec joie notre Guesthouse qui est à l'image de la ville : accueillante mais avec un espace à vivre miniature.

Notre 1ère journée de visite ressembla plutôt à un jeu de piste durant lequel nous avons croisé avec curiosité un grand nombre de vitrines alléchantes et de cerisiers pour la plupart en bourgeon depuis le parc de Yoyogi. 


La partie se termina au Metropolitan Government Office avec la réponse à notre énigme "un plan de la ville digne de ce nom" que nous n'avions pas pu trouver au fil de nos demandes de la journée. Nous profitons de cet arrêt pour admirer la vue sur la ville et le Mont Fuji depuis le haut de ce building. Nous nous confrontons ensuite à la ville électrique à proximité de Shinjuku.


Après une journée pluvieuse, nous sommes partis à la découverte des quartiers de Shibuya et Harajuku bien animés le dimanche par la jeunesse à la mode locale. Par la suite, nous assistons à des mariages traditionnels au temple de Meiji Jingu avant de rejoindre le parc d'Ueno envahis par les pique-niques de japonais sous les cerisiers en fleurs. 

Nous finirons la journée dans le quartier des robots et des mangas d'Akihabara.


Réveil le lendemain pour se rendre à Tsukiji, le plus grand marché aux poissons du monde où nous découvrons des dizaines de sortes de fruits de mer et poissons de toute taille : de la moule géante aux thons découpés comme des troncs d'arbre. 

Nous profitons des marchés environnants pour déguster quelques spécialités : makis, beignets, fèves sucrées, algues, fritures séchées, gâteaux de riz.... Nous rejoindrons par la suite le quartier traditionnel d'Asakusa avec ses temples, ses petites boutiques aux lanternes et bien sûr ses très bons restaurants.


Ces journées nous ont offert la possibilité de découvrir les oeuvres culinaires créées par les chefs japonais : 

  • Les inévitables bars à sushis avec crevettes miniatures, calamars...
  • Les plateaux de Sashimis de poulpes ou encore d'oeufs de poisson
  • Les Yakitoris sublimes qui n'ont rien à voir avec ce que l'on connait à Paris
  • Quelques surprises : salade de méduse crue au vinaigre, foie de poissons, beignets d’huîtres, pancakes revisités..



Certaines inspirations prennent une nouvelle dimension quand elles sont adaptées à la japonaise : croissant bicolore, cappuccinos dessinés...

L'ensemble de ces spécialités toujours présentées à la perfection, que l'on retrouve à chacun de nos pas dans cette capitale. Elle démontre, en effet, une qualité de service que nous n'avons jamais connu à ce jour, de la simple demande d'information dans le métro au paquet cadeau. Tous les japonais que nous avons rencontré tentent d'atteindre cet idéal, malgré la barrière de la langue.

Par ailleurs, nous sommes bien surpris de voir fleurir les mots en français sur les enseignes de la ville. Cela reflète, sans doute, l'image "luxe" de la France. Ces textes, grammaticalement corrects, ont un côté candide.


Ces quelques jours ont été fort agréables et nous aurions volontiers poussé les portes de la capitale pour aller découvrir le pays, mais le vol pour Séoul nous attendait pour amorcer notre descente en Asie jusqu'à Ho Chi Minh.

Plus de photos sur Tokyo ici.


vendredi 6 avril 2012

mardi 3 avril 2012

De Java à Lombok : le bilan !


Pour arriver en Indonésie, nous sommes passés par Kuala Lumpur et Singapour, mais la durée de notre séjour dans ces 2 villes a été trop courte pour en établir un bilan. Celui-ci ne concernera donc que notre passage en Indonésie.

L’Indonésie en bref
L’Indonésie est une jeune démocratie (2004) qui compte plus de 260 millions d’habitants. C’est le premier peuple musulman au monde par le nombre de croyant. La monnaie est la roupie indonésienne (1 € = 11 750 rp pendant notre séjour), le salaire de base est de 600 000 roupies par mois. Malgré sa forte population et ses régions densément peuplées, ce pays comporte de vastes zones sauvages ce qui lui donne une grande biodiversité même si ce patrimoine régresse à cause d'activités humaines en forte augmentation. Les 17 508 îles de cet archipel en font le plus grand de la planète, ce qui représente tout de même 50 000 kilomètres de côtes. L'Indonésie est située à la convergence de la plaque pacifique, la plaque eurasienne et la plaque australienne. Il en résulte une très forte activité volcanique et des tremblements de terre fréquents, le pays compte au moins 150 volcans actifs.

Notre itinéraire
Cliquez sur la carte pour avoir plus de détails


Nos dépenses globales : 836€ (44€ / jour)

Côté dépenses, nous sommes une fois de plus au-dessus de notre budget avec une moyenne journalière de 44€ par jour, soit 25% de plus que notre prévisionnel. 


On notera 3 principales raisons : 
  • Une forte augmentation des prix par rapport à notre Lonely Planet : + de 100% de hausse pour certaines chambres… Nous apprenons au fil des jours à ne plus faire confiance à notre guide et à oser franchir les portes d’adresses plus isolées et non référencées.
  • Notre ambition, peut-être un peu trop forte, au niveau du parcours (traversée de près 2.000 km) qui nous a fait prendre un grand nombre de transports pas toujours économiques.
  • Les arnaques à l’indonésienne, un peu trop nombreuses à notre goût.
    • Les taxis qui n’ont jamais la monnaie, donc il faut avoir l’appoint ou faire une croix sur l’argent dû (Jakarta)
    • La balade en bicyclette dans les rizières, proposée 80.000 rp la veille pour deux et au moment de payer, on nous réclame 160.000 rp… On se mettra d’accord sur 100.000 rp (Banlieue de Solo)
    • Les excursions vendues non praticables : Kawa Ijen proche de l’éruption sur Java et Mont Rinjani à éviter jusqu’à avril en raison des pluies abondantes… Aucun scrupule, tout se vend !
    • Les bémos où on nous annonce jusqu’à 200.000 rp pour un trajet à 4 qui ne nous coûtera au final que 80.000 rp après dure négociation (Gilimanuk)
    • Une course entre Lembar et Senggigi (Lombok) négociée 40.000 rp pour 4 (prix que nous avons répété 4 fois avant de monter dans la voiture). On nous réclame à l’arrivée 80.000 rp. Habitués à ce genre de pratique, nous ne flanchons pas, nous donnons l’appoint, on nous traite de mauvais touristes…
    • Une laverie aux Gilis où nous ne récupérons pas un jean Diesel. On nous traite de menteur en disant que nous ne l’avons jamais laissé… Le lendemain, nous décidons de camper chez eux, avec insistance nous finirons par le récupérer… Perdu dans leur armoire ?!
    • Une taxe de sortie du territoire de 150.000 rp par personne en plus d’un visa d’entrée payé 250.000 rp… Nous n’avions encore jamais vu cela ailleurs ?!
En rajoutant le grand nombre de sollicitations et l’agressivité de certains… Au final, c’est un bon apprentissage en début de tour du monde, nous sommes parés pour la suite ! Il faut toutefois noter que cela contraste profondément avec la gentillesse de la population n’ayant aucun lien avec le tourisme.

Et les saveurs ?
Au niveau des saveurs, on retrouve fréquemment les mêmes propositions dans les Warungs mais certaines d’entre elles valent le détour !

Petit lexique de nos découvertes :
  • Ayam Opor : poulet servi avec une sauce à la coco sur du riz 
  • Gudeg : poulet servi avec une sauce à la coco et au fruit du jacquier ainsi que de la couenne de vache grillée pimentée
  • Basko : boulettes de viande servies avec une soupe de nouilles et de légumes
  • Satay : brochettes de poulet, bœuf ou encore poisson à la sauce cacahuète

  • Nasi Goreng : riz frit servit selon les cas avec omelette, poulet voire boeuf
  • Mie Goreng : nouilles sautées
  • Nasi Campur : riz blanc avec différents ingrédients rajoutés en fonction du lieu : petites fritures, sélection de viande, sauce pimentée, légumes, tempe…
  • Gado Gado : légumes & pommes de terre cuits à la vapeur avec de la sauce cacahuète
  • Ikan Curry : poisson à la sauce curry avec légumes. Les variantes existent : végétarien, poulet…
  • Serabi : mini-crêpe de riz à la coco servie dans une feuille de banane agrémentée, en fonction des goûts, de chocolat, banane ou fruit du jacquier. 
  • Jackfruit : fruit du jacquier

Les insolites
  • Les rencontres nocturnes dans la chambre : cafard, scorpion ou énorme araignée… Salle de bain extérieure oblige !
  • Les bruits nocturnes : de l’appel à la prière à la basse-cour… Adieu les grasses matinées !
  • Tout se transporte et un bémo (ni même un bateau) n’est jamais plein, c’est la règle !
  • Le rouleau de papier toilette, on le trouve rarement là où on a l’habitude d’en avoir besoin mais il est très souvent utilisé comme serviette sur les tables des warungs.
  • Un repas à base de « prawn butterfly » ? Méfiance pour qui imagine, comme moi, qu’il s’agit d’une manière de cuisiner les Gambas… Il s’agit tout simplement de l’un des magnifiques poissons colorés croisés l’après-midi et qui n’a vraiment rien de savoureux…
  • Les champignons hallucinogènes proposés partout sur les Gilis et pourquoi pas en même temps que l’appel à la prière ?!

Nos coups de cœur
  • Les Gilis Meno, petit coin de paradis où le sentiment de bien être prend tout son sens
  • Tirta Gangga et sa nature luxuriante, quel que soit l’endroit observé, nous sommes surpris par cette faune et cette flore omniprésente.
  • La richesse des fonds marins des Gilis et de Padangbai, malgré quelques rencontres un peu effrayante : rascasse volante, titan ou encore oursin ! 
  • Le lever du soleil sur le Mont Bromo et son cratère fumant

  • La visite de Borobudur avec nos guides étudiants et leur sincérité

En conclusion à ce voyage, 2 minutes d'Indonésie en images :



Toutes les photos sont ici.